Hier soir, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, j’ai écrit pendant des heures, un livre peut-être ? Je ne sais pas encore, mais je l’écris parce que j’avais quelque chose à dire.
Après quelques heures, il n’y a plus de larmes, plus de rires, plus d’images, mes doigts ne tapent plus sur mon clavier. Il n’y a plus rien. Alors, je m’arrête et je me pose sur mon lit que j’aime.
Le sommeil ne me gagne pas et le temps passe, alors les pensées commencent à arriver et je refais le monde, le mien, je commence à penser au passé, des choses négatives refont surface, des actes qui me semblent manquer, un semblant de regret. Puis, l’éternelle remise en question, que fais-je ici ? Pourquoi je suis ce que je ce que je suis ? Pourquoi je n’arrive pas à dormir ? Pourquoi j’ai commencé The Patchwork ? Personne n’aimera ce que j’écris ? L’angoisse commence à me gagner, ma respiration s’accélère et la panique veut m’emporter avec elle.
Ensuite, j’ai réalisé que mon esprit commençait à vouloir me faire oublier le moment, je me connecte à ma respiration, j’écoute, j’entends mon souffle qui se repose calmement, j’entends mon cœur, il est bien, il est toujours bien. Il me parle et me dit qu’il m’aime de toutes ses forces et que tout va bien, je suis ici et maintenant. Est-ce qu’à cet instant je suis blessée ? Est-ce que je ressens de la peine ? Est-ce que je ne respire plus ? Est-ce que je ne mange pas à ma faim ? Est-ce que je ne suis pas bien avec moi-même ? Les réponses étaient non. Tout allait bien.
Il est 2h30. Je ne dors jamais aussi tard, une part de moi-même commence à me faire culpabiliser de ne pas respecter mon corps, lundi j’ai un entretien, je vais être fatiguée, c’est vrai, c’est vrai, mais je lui dis que j’ai besoin d’un pansement sur le cœur. Alors, je lance la première musique « Natural Mystic » de Bob Marley & The Wailers. Les premiers mouvements des instruments me caressent les oreilles, le rythme monte et remplit mes veines de chaleur et de sensualité, mon cœur est touché, je me lève, je sens la musique et je commence à danser, je ne réfléchis plus, je suis là. C’est là le vrai respect, j’ai écouté ce que j’ai senti, mon corps, mon âme en avait besoin. Ils voulaient à ce moment- là se sentir ici maintenant, mon âme voulait être présente dans mon corps pour vivre un moment qu’elle ne peut généralement pas.
Alors, je l’ai laissé faire, nous ne faisions plus qu’un. Bob était avec nous, nous avons remercié Dieu d’avoir mis un être si magique sur Terre pour que je puisse vivre ce moment en phase avec ce que je suis : une âme avec des possibilités infinies.
Ce matin, je voulais partager cette expérience, car elle était magique et je veux voir plus de magie dans ce monde. Je suis sincèrement allergique à l’inertie de l’âme que l’on enferme et que l’on ne laisse pas s’exprimer.
S’exprimer est le seul acte de liberté que nous pouvons poser dans ce monde pour se sentir vivant, pour vivre l’aventure fantastique et mystique que cette vie nous offre.
J’ai réalisé cela encore une fois à 3h00 du matin, sans avoir pris de drogues, ni d’alcool. La spiritualité est bien plus simple, elle est là, à chaque instant, elle nous attend pour danser avec nous. N’ayons pas peur de rentrer à l’intérieur de nous-même, c’est notre meilleur professeur !
Le chemin de l’authenticité se dévoile à moi, j’accepte, j’accueille et j’aime profondément chaque moment.
Je vous souhaite un magnifique dimanche et je vous aime très fort ! < 3
« Ne te cache pas de ce que tu es, ta lumière, n’aie pas honte de toi, tu fais partie du divin, tes cellules sont divines, ça va aller. Respire, vis et essaye encore, l’univers est avec toi »
Djémilah Hassani
Though I try to find the answer
To all the questions they ask
Though I know it’s impossible
To go living through the past
Don’t tell no lie
There’s a natural mystic
Blowing through the air
Can’t keep them down
If you listen carefully now you will hear
Such a natural mystic
Blowing through the air
– Mr Marley
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Genius ! 🙂
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